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Lancement de la campagne pour les élections communales au PS: le parti compte bien garder ses bastions

C'était également la rentrée pour le PS. Lors de cette réunion, les socialistes n'ont pas manqué d'égratiner la coalition dite "Arizona".

Le PS a réuni ses ténors pour lancer officiellement la campagne électorale pour les élections communales du 13 octobre prochain. Trois axes principaux ont été communiqués aux 200 socialistes venus participer à ce bureau de parti élargi. "La question du logement, de l’épanouissement (c’est-à-dire l’ensemble des politiques sociales et culturelles qui permettent de s’épanouir dans une commune) et celle de la protection et de la sécurité", a détaillé le président de parti, Paul Magnette.

Le PS, pas très affecté par la défaite de juin

La défaite aux élections fédérales de juin dernier ne semble pas affecter le moral des troupes socialistes pour qui une victoire éclatante aux communales reste possible. "Les élections communales sont des élections de proximité avec relation très affective avec les candidates et les candidats. Le moins qu’on puisse dire, c'est que le PS a des arguments en sa faveur", a estimé Elio Di Rupo, ancien président du PS et ancien Premier ministre.

Ludivine Dedonder à Tournai, Christie Morreale à Liège, Thomas Dermine à Charleroi, Nicolas Martin à Mons, le PS place ses figures de proue dans les communes où l’enjeu est grand. "J’ai été échevine pendant plus de 13 ans à Tournai et je connais le terrain", affirme Ludivine Dedonder, ministre sortante de la Défense. "Ce que recherchent les gens aujourd’hui, c’est de bien vivre dans leur ville en toute sécurité. Il faut aussi leur fournir de nouveaux emplois, des logements et des routes accessibles et propres".

"La vision que j’ai pour ville est de faire en sorte que Mons devienne une ville de référence en Wallonie", propose Nicolas Martin, l’actuel bourgmestre. "Une ville dynamique, qui crée de l’emploi, de l’activité et attire les investisseurs. Aussi, une ville agréable à vivre dans son cœur de ville et dans l’ensemble des communes fusionnées".

"Je suis carolo dans l’âme et j’ai toujours rêvé de m’investir pour ma région, pour ma commune", a pour sa part commenté Thomas Dermine, secrétaire d’Etat sortant à la Relance. 

Paul Magnette dézingue le projet MR-Engagés en Wallonie

En attendant les élections, ils observent le projet que le MR et les Engagés mettent en place en Wallonie et en fédération Wallonie Bruxelles avec beaucoup d’inquiétude.

"On voit qu’ils mettent en place une politique d’austérité et ça fait froid dans le dos", affirme Paul Magnette, le président du PS. "Quand on fait le calcul de tout ce que ça va couter aux citoyens, ça revient 2.000 euros par an de taxes nouvelles, et de politique d’aide aux familles qui vont disparaître. Donc, ça va être des gouvernements des droites qui vont nuire au pouvoir d’achat des citoyens".

Si Paul Magnette garde un œil sur ce qui se passe en Wallonie, il n’en oublie pas sa commune, Charleroi, où il y est bourgmestre depuis 2012. Il décidera cette semaine s’il se présente sur la liste carolo ou s’il passe la main.
 

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