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L'alarme anti-rapprochement connait de multiples couacs

L'alarme anti-rapprochement, qui vise à protéger les femmes victimes de violences intrafamiliales en permettant de prévenir discrètement la police, connait de gros problèmes, rapporte Het Laatste Nieuws mercredi. Le bouton d'alarme, ne fonctionne que via la 3G et n'est pas compatible avec les iPhones. Une fois actionné les victimes atterrissent dans une file d'attente en tentant de joindre la police.

Depuis 2019, le système a aidé 150 personnes, et fin février 85 femmes disposaient encore du système. Il ressort d'une première évaluation que 89,6% des victimes se sentent plus en sécurité grâce à cette alarme.

Mais le système est confronté à bien des problèmes techniques. Le bouton d'urgence n'est pas compatible avec les Iphones. Ce qui était connu depuis le départ, précise (Ecolo). Un smartphone Android est mis à disposition des victimes.

Mais en outre, le réseau 3G, auquel se connecte le système d'alarme, est voué à disparaitre. La secrétaire d'Etat Marie-Colline Leroy en charge de l'Egalité avait promis en mars que l'alarme serait compatible avec les connexions 4G et 5G "d'ici quelques semaines", ce qui n'est cependant toujours pas le cas aujourd'hui.

Enfin, les personnes qui tentent d'être mises en contact avec la police avec ce système d'alarme anti-rapprochement, ne sont pas prioritaires, mais sont placées dans une file d'attente avec d'autres appelants. Ce qui peut éventuellement mener à des situations dangereuses. "Nous allons nous pencher sur la question et tenter de dégager une solution acceptable, a promis le cabinet de Mme Leroy.

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