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Le ministre flamand de l'Agriculture Jo Brouns ne suit pas sa collègue wallonne Anne-Catherine Dalcq et n'offrira pas de soutien financier aux éleveurs touchés par la maladie de la langue bleue. "Nous traversons un contexte budgétaire difficile en Flandre", a indiqué son cabinet mercredi à l'agence Belga.
Jeudi dernier, Anne-Catherine Dalcq avait annoncé la mise en place d'un dispositif doté de 15 à 17 millions d'euros pour soutenir les éleveurs. Concrètement, une indemnisation spécifique par bête morte et une indemnisation pour la morbidité du troupeau seront prévues. Le montant total des aides sera plafonné à 15.000 euros pour respecter le plafond des aides fixé lui à 20.000 euros sur une période de trois années d'imposition.
Jo Brouns ne prendra pas de mesures similaires au nord du pays. "En Flandre, nous ne pouvons pas prendre le même engagement envers les éleveurs ovins et bovins", indique son cabinet.
Le ministre flamand espère pouvoir offrir une compensation via la réserve de crise agricole de l'Union européenne. "Il s'agit d'un fonds agricole qui a été sollicité, par exemple, lors de la grande sécheresse en Grèce ou des problèmes en Europe de l'Est dus à l'importation de céréales ukrainiennes. Nos agriculteurs ont été durement touchés par la fièvre catarrhale. Nous demandons une contribution. La Commission européenne doit donner son feu vert."