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Le conseil communal de Koekelberg a autorisé jeudi soir le collège des bourgmestre et échevins à joindre son propre recours à ceux introduits devant le "Conseil flamand du contentieux des permis" contre le permis d'environnement de l'aéroport national.
La Flandre a délivré ce nouveau permis à la fin du mois de mars dernier. Les limitations que le gouvernement flamand y impose, parmi lesquelles un maximum de 240.000 mouvements d'avions par an à partir de 2032 et une réduction des nuisances sonores nocturnes de 30% d'ici 2030, ont été jugées largement insuffisantes par de nombreuses communes bruxelloises, mais aussi flamandes, ainsi que par les Régions wallonne et bruxelloise.
A Bruxelles, un recours a été annoncé par le ministre de l'Environnement, Alain Maron (Ecolo), seul, faute d'accord sur ce procédé dans le chef du partenaire Open Vld du gouvernement Vervoort. Il l'a également été par de nombreuses communes: les deux Woluwe, Auderghem, Watermel-Boitsfort, Ixelles et Etterbeek, à l'est et au sud; Schaerbeek, Jette, Ganshoren, Berchem-Saint-Agathe et Koekelberg, plus au nord et à l'ouest.
Jeudi soir, cette dernière est passée de l'intention à l'acte, sous la forme d'un mandat clair donné au collège par le conseil communal. Comme Jette, Ganshoren et Berchem-Sainte-Agathe, elle est concernée par le survol notamment via la route dite du canal.
"Face à la politique du bulldozer de la ministre flamande de l'Environnement Zual Demir (N-VA), nous voulons des mesures permettant d'assurer la quiétude des habitants qui subissent en premier chef les nuisances du survol via la route du canal", a commenté le bourgmestre de la commune, Ahmed Laaouej (PS), en marge de la séance du conseil.