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La première séance plénière de la nouvelle législature s'est tenue lundi au Parlement germanophone. Vingt-cinq élus, dont 12 nouveaux, ont prêté serment.
C'est ainsi une nouvelle ère qui débute, puisque les socialistes qui étaient au pouvoir sans discontinuer depuis 1995, sont désormais dans l'opposition. Au lendemain des élections du 9 juin, c'est une nouvelle majorité ProDG, CSP et PFF qui a vu le jour.
Le parti d'Oliver Paasch (ProDG) a progressé et compte désormais 8 sièges. Il s'est associé au CSP, équivalent germanophone des Engagés, qui a obtenu 5 sièges. Oliver Paasch et Jérôme Franssen, la tête de liste du CSP, avaient décidé d'ouvrir cette courte majorité à un autre partenaire, les libéraux du PFF qui disposent de 3 sièges.
L'ancien ministre socialiste Antonios Antonidis, bien qu'élu, a annoncé le 17 juin qu'il ne siègerait pas en tant que député d'opposition. Il est donc remplacé par sa première suppléante, Kirsten Neycken-Bartholemy.
Pascal Arimont, élu sur la liste CSP et qui siègera à l'Europe, a, lui aussi décidé de ne pas siéger en tant que parlementaire. Il est remplacé par son premier suppléant Lukas Teller. La présidence du Parlement sera assurée pour la première fois par une femme, la membre du CSP Patricia Creutz-Vilvoye.
Liesa Scholzen (ProDG) a, pour sa part, été élue sénatrice de la Communauté germanophone.
Une fois les prestations de serment effectuées, le gouvernement germanophone a pu être constitué. Il est composé de deux ministres ProDG, Oliver Paasch et Lydia Klinkenberg, d'un ministre CSP, Jérôme Franssen, et du libéral Gregor Freches.
Après 20 années en tant que ministre, la libérale Isabelle Weykmans qui fut la plus jeune ministre européenne lorsqu'elle a été élue à 24 ans, avait annoncé sa volonté de ne pas se présenter aux élections et donc de ne pas briguer un nouveau mandat.