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"Il n'y a que sous le régime nazi...": Georges-Louis Bouchez réagit à la polémique autour de David Clarinval et le livre "Transmania"

Le vice-premier ministre David Clarinval a créé de vives réactions sur X (Twitter) en recommandant "Transmania", un livre controversé sur l'idéologie transgenre. 

"En France, il est possible d’être légalement reconnu comme femme tout en ayant un pénis (...), l’idéologie transgenre est en train de s’infiltrer dans toutes les sphères de la société. Elle se présente comme un simple mouvement pour les droits d’une minorité opprimée, pourtant, derrière les paillettes, se trouve un projet politique néfaste qui s’apprête à bouleverser notre rapport au réel…", écrit la maison d'édition sur son site internet pour préfacer le livre "Transmania". 

La promesse des deux autrices, Dora Moutot et Marguerite Stern, est une enquête sur les dérives de l'idéologie transgenre. Mais selon des organisations LGBTQIA+ françaises, le livre serait transphobe. L’association SOS Homophobie a même porté plainte contre les autrices. 

Les réactions ont donc été vives lorsque David Clarinval, vice-premier ministre, a recommandé à ses followers de lire l'ouvrage. "Transmania: enquête sur les dérives de l'idéologie transgenre. Un livre à lire d'urgence !", a tweeté le libéral. 

La secrétaire d'Etat à l'égalité des chances, Marie-Colline Leroy (Ecolo), a notamment répondu avec une alternative. "Vous voulez comprendre les transidentités mais vous vous sentez nuls sur le sujet ? Je vous recommande l'ouvrage de Victoria Defraigne. Un éclairage juste et sensible sur la diversité du parcours des personnes trans et précieux face à la montée de la transphobie". 

En avril dernier, Marion Maréchal Le Pen avait elle aussi publié un cliché de sa lecture du livre, recommandant, elle aussi, l'ouvrage. 

La réaction de Georges-Louis Bouchez

Autant dire que cette recommandation littéraire d'un vice-premier ministre libéral passe très mal auprès d'associations de défense des droits LGBTQIA+. "C'est problématique en raison du contenu, du profil aussi des auteurs, de la méthodologie de l'ouvrage. C'est problématique parce que ça émane d'un responsable politique", avance Jean-François Cannoot, coordinateur général de la Rainbow House. 

Contacté, David Clarinval confirme sa recommandation, mais ne souhaite pas réagir. Son président de parti, en revanche, prend sa défense. Voici ce qu'a déclaré Georges-Louis Bouchez: "Il n'y a que sous le régime nazi que des livres étaient interdits. C'est l'opinion de David Clarinval qui a tout à fait la liberté de pouvoir à la fois lire ce livre et le recommander s'il le souhaite."

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