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La direction du TEC Hainaut est depuis 9 heures au dépôt d'Eugies pour écouter le personnel de l'entreprise. Les employés de la société wallonne de transports en commun mènent un mouvement de grève vendredi à la suite d'une nouvelle agression, a indiqué vendredi matin la porte-parole du TEC Hainaut.
Cette nouvelle agression est survenue jeudi sur le coup de 10h00 en gare de Mons. Un conducteur de trottinette électrique a frappé un chauffeur au visage, a confirmé la porte-parole. Un événement qui fait suite à plusieurs autres ces derniers mois.
"Le personnel vient aujourd'hui de plus en plus fréquemment travailler la boule au ventre", a indiqué à ce sujet Pascal Bailly, permanent CGSLB.
À la suite des agressions survenues ces derniers mois, la direction a travaillé à plusieurs actions, comme la mise en place de contrôles conjoints avec la police, le renforcement des contrôles par les contrôleurs du TEC ou encore l'identification des lieux ou des lignes les plus à risques.
Les syndicats sont demandeurs d'autres actions. Parmi celles-ci, Pascal Bailly cite l'augmentation du nombre de contrôleurs, au sein d'équipes dont la taille n'a pas évolué depuis de nombreuses années.
Selon le permanent du syndicat libéral, la société fait aussi face à des problèmes d'effectifs au niveau de ses chauffeurs. Cela entraine des annulations de services et participe indirectement au climat de tension sur certaines lignes.
La grève de vendredi a des répercussions importantes sur le réseau. Dans la région de Mons-Borinage, moins de 10% des voyages sont assurés. Dans la région du Centre, entre 20 et 25% de ceux-ci sont assurés. Dans la région du Hainaut occidental, enfin, plus ou moins 70% de ceux-ci sont assurés. La région de Charleroi n'est pour l'heure pas concernée par cette action.