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L'occupation nocturne par des étudiants pro-Palestine a pris fin mercredi soir dans le bâtiment Géopolis de l'Université de Lausanne en Suisse (UNIL), tandis qu'elle se poursuit à celle de Genève (UNIGE).
La direction de l'université de Lausanne a fixé comme condition pour la poursuite des négociations le retrait du bâtiment par le collectif dès 22h00, ce qui a été fait, a annoncé mercredi soir l'institution dans un communiqué.
"L'occupation continue", ont dans la foulée annoncé les étudiants, qui occupent le bâtiment depuis jeudi dernier. "Nous continuerons à être présent-e-x à Géopolis la journée et ne lâcherons jamais nos revendications", écrivent-ils dans un communiqué.
A Genève, des représentants des étudiants pro-Palestiniens qui occupent depuis mardi le hall d'UniMail ont rencontré des membres du rectorat de l'Université de Genève (UNIGE) mercredi. Les manifestants ont obtenu le droit de dormir une nuit de plus sur place.
La poursuite des manifestations pro-palestiniennes inquiète la Fédération suisse des communautés israélites (FSCI). "Les universités sont des institutions démocratiques dans lesquelles des débats ouverts devraient être cultivés", a déclaré mercredi la FSCI, contactée par l'agence Keystone-ATS.
"Les voix fortes des protestataires portent toutefois des traits idéologiques radicalisés", écrit le secrétaire général de la FSCI Jonathan Kreutner. Elles donnent l'impression que tous les étudiants partagent leurs positions, ce qui n'est "certainement pas la vérité".