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Ce vendredi matin, Georges-Louis Bouchez a critiqué la politique du collège de la ville de Mons en affirmant qu’il délaisse certains quartiers. Le candidat bourgmestre à Mons et président du MR a répondu aux questions de Martin Buxant sur bel RTL.
Depuis des mois, vous décrivez quand même Mons comme une "antichambre de l’enfer". Moi quand je me promène dans le centre de Mons, je trouve cela plutôt agréable.
"Je ne décris pas Mons comme l’antichambre de l’enfer. Je conteste la politique du collège parce que moi je connais Mons, j’y suis né et je vois sa dégradation depuis que je suis né. C’était une ville extrêmement chaleureuse".
Ce n’est pas visible à l’œil nu quand on y va comme ça une après-midi...
"Je ne sais pas où vous êtes passé mais si vous allez par exemple du côté de la rue d’Havré, sur les marches des grands magasins, vous avez énormément de marginaux avec des chiens sous l’effet de l’influence de l’alcool, de la drogue qui se battent. Il est évident que le collège a fait beaucoup d’efforts pour essayer de faire un beau décor de théâtre entre la Grand Place, Sainte Waudru et le Beffroi. Mais je vous invite à aller à Cuesmes, à Flénu et à Jemappes. Et vous verrez à quel point les autorités publiques ont abandonné ces territoires".
Il y a quand même des efforts qui ont été effectués en termes de caméras de surveillance Il y a davantage de caméras de surveillance...
"Il y a 400 flux de caméras de surveillance à Namur, 340 à Charleroi, 270 à Liège, il y en a 71 à Mons. Donc, à un moment donné, on peut tout m'expliquer, mais il faut quand même regarder la réalité en face. Et il y a un autre élément, c'est qu'aujourd'hui, les grandes villes de Wallonie ont de très mauvais résultats en termes d'emploi, de sécurité, mais aussi de finances publiques. Elles ont, pour l'ensemble d'entre elles, à l'exception de Namur, un point commun. Elles sont toutes dirigées par le PS".
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