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Des "mauvaises nouvelles" pour le portefeuille après le scrutin communal? La réponse de Maxime Prévot aux accusations de l'opposition

L'opposition accuse le président des Engagés, Maxime Prévot, de "cacher les mauvaises nouvelles" budgétaires, afin d'éviter une mauvaise publicité avant les élections communales. Voici ce qu'en pense le principal intéressé.

Les Engagés "cachent-ils" les mauvaises nouvelles budgétaires tant à la région wallonne qu’au fédéral avant les élections communales ? Ce sont les accusations de l'opposition PS/PTB/Ecolo. Maxime Prévot, président du parti, invité de la Dernière Ligne Droite du RTL info 19h, répond que "le disque devient un peu rayé" : "On a été très transparent. On a expliqué que la trajectoire d'assainissement budgétaire, nous allions pouvoir la suivre grâce à des mesures de contraction des dépenses", assure-t-il.

"Donc, ce sont les administrations qui vont être mises à la diète. Ce ne sont pas les citoyens à l'égard desquels nous allons aller chercher de manière vile dans leur portefeuille de nouvelles contributions", ajoute-t-il.

De son côté, Maxime Prévot accuse l'opposition d'essayer "de se refaire une santé en surfant sur les peurs, avec des caricatures, comme si ça allait être le sang et les larmes".

L'invité n'ira toutefois pas jusqu'à dire qu'il n'y aura aucune mauvaise nouvelle après le 13 octobre : "Je ne vais pas tomber dans l'excès de dire qu'il n'y aura aucune mauvaise nouvelle, parce que quand vous devez faire des centaines de millions d'économies, c'est rarement avec des confettis et des cotillons".

Mais le bourgmestre martèle, face à Martin Buxant et Luc Gilson : "Il n'y aura pas de mesures qui vont amener à ce que le pouvoir d'achat des citoyens soit diminué. Nous nous sommes engagés, c'est le cas de le dire, pour pouvoir augmenter justement le salaire poche singulièrement de ceux qui bossent, récompensant aussi le sens de l'effort", répond-il. "Mais il y aura finalement des administrations publiques qui vont devoir apprendre à travailler avec moins de moyens, sans vivre au-dessus. Pour les administrations, ça ne va peut-être pas être très drôle, mais ça n'impactera pas le citoyen dans son quotidien. Et ça, c'est important de le dire pour éviter la foire aux peurs."

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