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Pascal Delwit, politologue, analyse les coalitions possibles au sein du gouvernement fédéral belge.
Au nord du pays, la N-VA est la grande gagnante de ces élections. Au sud, MR et Engagés ont réussi de grandes progressions, faisant d'eux les vainqueurs en Wallonie. Mais au lendemain des élections, Bart De Wever et Georges-Louis Bouchez sont chargés de former leurs gouvernements respectifs. Si cela semble assez simple en région, cela l'est moins au fédéral. "Les choses ne sont pas aussi simples. La logique voudrait que Vooruit soit dans la coalition et que le PS soit dans l'opposition. Ce qui est particulier parce qu'ils siègent dans le même bâtiment. De la même manière que l'Open VLD irait dans l'opposition et le MR dans la majorité. Mais ça s'est déjà fait, ce n'est pas improbable", explique Pascal Delwit, politologue.
Une politique de droite
L'expert souligne une autre difficulté : si la N-VA, premier parti flamand, souhaite une réforme de l'état, les choses risquent de se compliquer. "Si au contraire, l'idée, c'est de mener une politique de droite, alors on est plutôt sur un escalator pour cette coalition-là", ajoute Pascal Delwit.
Plus simple en Wallonie
Pour Pascal Dewit, c'est une coalition de centre-droit, avec le MR et les Engagés, qui se profile en Wallonie. "Il faut respecter le message des électeurs et a priori, il n'y a pas d'intérêt pour les Engagés d'être dans une majorité alternative", précise l'expert. Il ajoute : "Au vu des dernières déclarations et du programme, ils ont de nombreux points de convergence avec le MR".
