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"Quand on ose, on est capable de réussir de grands défis": les réactions de Maxime Prévot, autre grand gagnant des élections

Maxime Prévot, président du parti centriste Les Engagés, se félicite des résultats aux élections. 

Au lendemain des élections, il n'y a pas que le MR qui sort gagnant des scrutins : Les Engagés ont réalisé une belle progression. Le parti centriste a réussi son pari en obtenant plus de 20 % des voix en Wallonie, et 47.000 voix de préférence dans la circonscription de Namur pour Maxime Prévot , le président du parti. "Je ressens de la fatigue, car je n'ai pas dormi de la nuit. Mais ce que je ressens, c'est beaucoup de joie, d'adrénaline qui tient en forme", se réjouit à notre micro Maxime Prévot. "On a doublé l'ensemble de nos parlementaires. On a des nouveaux visages, des jeunes qui émergent, des élus de la société civile... C'est un beau cocktail de talents que l'on va pouvoir mettre à profit dans les différentes assemblées", souligne-t-il. 

Et la suite ? 

Tout comme le MR, l'heure est au rassemblement et de définir les lignes des prochains jours, voire semaine. "On va évidemment débriefer du résultat électoral entre nous, de la configuration politique, passer en revue chacune des circonscriptions pour voir les résultats des uns et des autres", souligne le président des Engagés. 

Quand on ose, on est capable de réussir des grands défis. 

À ceux qui ne croyaient pas en son parti, Maxime Prévot leur répond : "Quand on ose, on est capable de réussir des grands défis. On nous croyait morts, on a connu une traversée du désert, je me suis remis en question. Je suis convaincu qu'il y avait autre chose que les extrêmes pour proposer aux citoyens, en interrogation. Les Engagés ont montré qu'il y avait une voix forte avec l'intelligence de la nuance et peut répondre à cette aspiration de renouveau, sans tomber dans les extrêmes et notamment, l'extrême-droite". 

Maxime Prévot précise qu'il n'a pas eu à contacter Georges-Louis Bouchez, le président du MR, parce qu'ils s'étaient croisés sur un plateau de télévision : "Il est le premier parti francophone, il lui revient d'adresser les invitations à qui il le souhaite". 

Selon de nombreux experts et le président libéral lui-même, c'est un gouvernement de centre-droit qui se profile en Wallonie. 

 

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