Accueil Actu Belgique Elections 2024

Formation fédérale: ça repart avec une "approche différente"

Maxime Prévot était notre invité ce lundi dans le RTL info 19H. Au micro de Caroline Fontenoy, le président des Engagés est revenu sur sa mission de médiateur et sur la suite des négociations fédérales.

"Ça n'a pas été si simple", de convaincre les cinq partis de l'Arizona (MR, Engagés, Vooruit, CD&V et N-VA) de revenir à la table des négociations, affirme Maxime Prévot sur notre plateau.

Le Roi a désigné ce lundi le président de la N-VA, Bart De Wever, formateur pour la deuxième fois. Le nationaliste flamand avait jeté l'éponge une première fois le 22 août après son échec à accorder les cinq partis sur une "super note" consacrée à la fiscalité, à l'emploi et aux pensions, et assortie de tableaux budgétaires. Il devra en élaborer une nouvelle.

"Le chemin qui est proposé, c'est celui d'une approche méthodologique différente. Plutôt que d'essayer, dans un contexte tendu où les partenaires se sont crispés, de trouver un accord qui semble compliqué à obtenir, notamment sur la réforme fiscale ou sur les tableaux budgétaires, c'est de pouvoir retravailler d'abord sur les autres textes connexes", explique celui qui a endossé le rôle de médiateur entre les deux missions de Bart De Wever.

Il continue: "Des textes qui constituent aussi des thématiques importantes de la politique à devoir mener les cinq prochaines années. De voir déjà comment des équilibres peuvent se dégager dans ces textes, facilitant alors par la suite le compromis sur la dimension fiscale."

Maxime Prévot confiant

Nous avons également demandé à Maxime Prévot si cette coalition avait une chance d'aboutir. Il s'est montré confiant: "Bien entendu. D'abord parce qu'elle est le reflet de la volonté des électeurs exprimée dans les urnes le 9 juin dernier. Il y a une capacité de faire convergence pour avoir des réformes structurelles dont notre pays a besoin. (…) Mais chacun des partis autour de la table a évidemment ses sensibilités et elles doivent être respectées. Il ne sera pas un bon accord de gouvernement en abîmant les partenaires, mais en veillant à voir comment emboîter au mieux leurs aspirations pour que ça réponde adéquatement à la situation de la Belgique, la prospérité de son économie et le bien-être de sa population."

À lire aussi

Sélectionné pour vous