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Après Georges-Louis Bouchez, c'est au tour de David Leisterh, le chef de file des libéraux francophones bruxellois, d'expliquer sa vision pour la suite.
Au lendemain des élections, le parti libéral sort grand vainqueur de ces élections, et ce, partout dans le pays. Après les réactions de Georges-Louis Bouchez au siège du parti, c'est au tour de David Leisterh, chef de file MR dans cette région. "Concrètement, nous allons réunir les instances du parti pour définir une stratégie sur l'ensemble du pays et les possibilités. Ensuite, les invitations vont suivre dans la soirée ou demain matin", explique le chef de file des Libéraux francophones bruxellois. "Nous allons définir des partenaires privilégiés qui accepteront les réformes que nous voulons mettre en place. Nous avons reçu, je pense, un mandat assez clair".
La suite
À qui ces invitations seront envoyées ? "Nous voulons remettre à jour le plan GoodMove, qu'il y ait plus d'emploi et de sécurité à Bruxelles. Nous allons voir avec qui ces réformes seront possibles", indique David Leisterh. Celui-ci exclut d'ailleurs d'office un parti : le PTB. "On l'a toujours dit, ce parti ne rentre pas du tout en ligne de compte".
En ce qui concerne le PS, deuxième parti à Bruxelles et Groen, premier parti flamand, les choses s'annoncent compliquées. "J'ai l'habitude que les choses ne soient pas évidentes. En effet, il y aura à Bruxelles de nombreuses discussions, autant du côté francophone, que néerlandophone. Cela risque de ne pas être faisable en quelques heures", poursuit le chef de file des Libéraux francophones bruxellois. Dans tous les cas, David Leisterh ne ferme pas la porte au Parti socialiste : "Il serait très dangereux de faire des exclusives pour le moment".
Ministre-président ?
Premier parti à la région bruxelloise, David Leisterh pourrait être le ministre-président, chose qui n'était plus arrivée depuis plus de 20 ans pour un libéral : "Je veux amener une forme d'espoir aux Bruxellois et aux Bruxelloises", conclut David Leisterh.
