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Au lendemain des élections, le premier parti en Wallonie et à Bruxelles, le MR, doit désormais penser à la suite : la formation des différents gouvernements.
Grand gagnant de ces élections, le MR doit désormais s'acquitter de la tâche la plus difficile : former ses gouvernements wallon et bruxellois. Premier parti dans ces deux régions, c'est lui qui a la main sur la suite des événements : "On prend des contacts avec l'ensemble des formations politiques. On essaie de voir comment les choses vont évoluer, donc pour le moment, les contacts sont courts. Aujourd'hui, si l'on respecte le signal de l'électeur, il y a un vrai virage centre-droit", explique le président du parti, Georges-Louis Bouchez, au sein du siège du MR. Face à constat, c'est une alliance avec les Engagés qui se profile. "Il va falloir travailler, discuter, trouver des points d'accord de gouvernement, mais il y a quand même des points de convergence dans nos programmes.", souligne le président du MR.
Je pense plutôt à quelques jours, qu'à quelques semaines.
Dans combien de temps pourrions-nous avoir un gouvernement wallon ? Pour Georges-Louis Bouchez, cela devrait se faire rapidement : "Je pense plutôt à quelques jours qu'à quelques semaines". Il poursuit : "Je n'annonce pas de date, mais cela doit aller assez vite. Nos programmes sont connus et il y a eu des mouvements très clairs vers le centre-droit. La campagne l'a été aussi. Le mandat est tellement évident que maintenant, il faut le mettre en place".
Pas vraiment compliqué au Fédéral, moins facile à Bruxelles
Bien que cela s'annonce facile pour le gouvernement wallon, cela risque de ne pas l'être autant pour le fédéral et à Bruxelles, où le deuxième parti reste le PS. "Le Fédéral, ce n'est pas si compliqué que ça, parce qu'il y a une majorité qui est en train de se dégager", nuance le président du MR. "Pour Bruxelles, un peu plus compliqué au vu de la situation du PS. Mais il n'y a pas de raison de bloquer la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles. Nous verrons, mais cela ne me semble pas insurmontable."
Mais le libéral demande de la clarté au parti socialiste : "Le PS doit faire le point sur son communautarisme. Encore hier matin, un mail a été envoyé sur des questions religieuses pour voter Ahmed Laaouej. On est train de créer une segmentation et des tensions au sein de la population en ramenant le fait religieux. Cela doit cesser et nous voulons une clarté là-dessus".
Pour conclure, tout devrait donc aller très vite selon Georges-Louis Bouchez. Cet après-midi, le président du MR est attendu au palais royal pour une première consultation avec le roi.