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"Ce que vous dites est faux": Thomas Dermine recadré en direct concernant la "Marina" de Charleroi

Aujourd'hui, c'est au tour des potentiels futurs bourgmestres de Charleroi de débattre "Dans ma commune". La construction de la future "Marina" a été évoquée et les avis divergent. 

La "Marina" de Charleroi déchaîne les passions, en particulier entre les différents candidats bourgmestre de Charleroi. Rassemblés en plateau pour le débat de "Dans ma commune", ils se sont exprimés à tour de rôle concernant ce projet. 

"Je suis contre la "marina" à l'heure actuelle. Cette "marina", ça fait dix ans qu'on en parle et malheureusement, on vient d'apprendre par la presse que le permis d'urbanisme a été expiré après déjà cinq ans d'attente", explique Anthony Dufrane (MR).

C'est un projet qui ne répond pas du tout aux besoins des Carolos

Ce dernier souhaite une "Marina" "beaucoup plus light" et moins chère : "On peut faire beaucoup moins cher parce que cette "Marina", qui est estimée à dix millions d'euros il y a quelques années, va coûter le double et les Carolos méritent une ville maintenant qui retrouve une certaine paix. Il faut savoir que cette "Marina", c'est creuser un bras de Sambre en plein milieu de la ville basse, et donc, c'est reparti pour des années de travaux". 

"Effectivement, pour nous, c'est un projet qui ne répond pas du tout aux besoins des Carolos", confirme Pauline Boninsegna (PTB). "Comme je l'ai dit, aujourd'hui à Charleroi, on est passé de cinq piscines à une piscine pour 200.000 habitants. (...) Très concrètement, ça veut dire que ce sont tous des enfants qu'on ne sait pas aller faire nager. Et donc, à choisir, je n'investis pas dans une "Marina" qui ne profitera pas aux besoins des Carolos".

Thomas Dermine (PS) est plus nuancé. "On imagine Dubaï, Monaco... Mais non. Ce qu'on fait, c'est un relais nautique pour que les bateaux puissent accoster parce qu'il y a un flux vers la France qui est important", explique-t-il.

"L'option de M. Dufrane de mettre des pontons, c'est fantasque, parce que la meilleure preuve, c'est que quand on fait des événements où on a besoin de faire accoster des petits bateaux, on est obligé de mettre toute la navigation à l'arrêt. Or, la navigation, c'est essentiel pour les péniches, notamment dans l'industrie". 

"Vous ne connaisez pas le terrain"

"Là, je ne suis pas du tout d'accord", réagit M. Dufrane. "M. Dermine, est-ce que vous connaissez la largeur de la Sambre à Marchienne-au-Pont et à Charleroi ? La largeur de la Sambre est exactement la même qu'en centre-ville. C'est tout à fait possible. Il y a des péniches qui sont accostées, qui laissent passer les péniches transports fluviaux. Ce que vous dites, c'est faux. Vous ne connaissez pas le terrain".

"Je suis allé sur le terrain", continue-t-il. "La largeur de la Sambre, à Marchienne-au-Pont, fait 28 mètres. On sait y mettre des pontons et des bateaux. Et à Charleroi-Centre Ville, c'est tout à fait possible. Alors, allez un peu sur le terrain, M. Dermine".

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