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L'accord bilatéral de sécurité conclu mardi représente un "grand pas en avant" dans le soutien militaire de la Belgique à l'Ukraine, a souligné le Premier ministre, Alexander De Croo, au cours d'une conférence de presse aux côtés du président ukrainien Volodymyr Zelensky.
"La Belgique a fourni un soutien militaire à l'Ukraine depuis le tout début de ce conflit et avec cet accord nous montrons clairement que nous continuerons à le faire", a déclaré M. De Croo.
L'accord qui s'étend sur quinze pages établit une coopération entre les deux pays sur le long terme -dix ans- et couvre différents domaines, non seulement militaires mais aussi politiques, comme les sanctions contre la Russie et la recherche de la paix.
L'un des points les plus saillants porte sur la livraison de chasseurs-bombardiers F-16. L'accord mentionne le nombre de 30, qui seraient livrés d'ici 2028 à l'Ukraine et, "si possible", avant la fin de l'année pour les premiers appareils.
Interrogé sur ce point, le Premier ministre belge s'est montré clair: ces appareils, comme toutes les armes fournies par la Belgique, sont destinés aux forces ukrainiennes et ne peuvent être utilisées que sur le sol ukrainien. En d'autres termes, elles ne peuvent servir à attaquer le territoire russe.
Une limite appliquée par les autres pays occidentaux mais que M. Zelensky voudrait lever, car elle ne permet pas à l'Ukraine de repousser suffisamment les assauts dès lors que la Russie utilise son propre territoire pour mener des attaques. "Nous ne voulons pas mettre en danger le soutien de nos alliés mais nous disons: s'-il-vous plaît donnez nous l'autorisation", a-t-il demandé.