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S'il a confirmé vouloir mener "une opposition constructive et de relais", le co-président d'Ecolo Samuel Cogolati a dénoncé sur l'antenne de La Première (RTBF), comme la co-présidente Marie Lecocq sur les ondes de Bel RTL au même moment, les accords noués entre le MR et Les Engagés en Wallonie, estimant que leur déclaration de politique régionale a "30 ans de retard".
Selon l'écologiste hutois, les annonces du nouveau gouvernement wallon mèneront à "une austérité budgétaire qui ne dit pas son nom". "Il faut épargner sur les structures et non sur les gens", a-t-il clamé, tout en proposant à la majorité de "se concerter avec les acteurs concernés" par leurs mesures, principalement dans l'enseignement et les soins de santé, afin de "comprendre leurs revendications".
Samuel Cogolati a fustigé l'absence de lignes claires autour du climat et des investissements autour de ce thème. "Quand je lis cet accord, j'ai l'impression qu'il a 30 ans de retard. Y compris 30 ans de retard sur les entreprises déjà inscrites dans les énergies renouvelables, qui investissent déjà pour le climat. Ces entreprises ont compris que la principale variable d'ajustement, c'est le climat. (...) J'invite Cécile Neven (NDLR: ministre wallonne de l'Énergie et du Climat) à les écouter", a-t-il pointé.
Face à un plan air-climat qu'il estime "fortement détricoté" par rapport à la dernière législature, le nouveau co-président d'Ecolo a notamment dénoncé la suppression de "toutes les primes à l'isolation". "La majorité a clairement dit qu'elle mise sur le tiers-investisseur et les prêts, mais (...) les primes risquent carrément de disparaître. Ce sont des mesures de droite bêtes et méchantes", a-t-il ajouté.
L'ancien député fédéral a par ailleurs admis avoir du travail afin de faire rebondir Ecolo en vue des élections communales: "Nous allons retourner sur le terrain et écouter ce que les personnes ont à nous dire".