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Les trois partis qui négocient la formation d'un nouveau gouvernement flamand se sont accordés sur le fait d'indexer le Groeipakket, les allocations familiales flamandes, a appris Belga à différentes sources. Par le passé, cet élément avait créé de fortes tensions au sein de la majorité flamande, et le CD&V a fait d'une indexation complète de ces allocations une exigence pour monter dans un nouveau gouvernement.
Depuis plusieurs années, les allocations familiales flamandes ne sont plus liées au dépassement de l'indice pivot. Il y a, à la place, une augmentation annuelle et prédéfinie.
Si l'on veut faire évoluer les allocations de la même manière que les salaires et pensions, il est nécessaire de les lier au mécanisme de l'indice pivot, qui vise justement à adapter les revenus à l'inflation. N-VA, Vooruit et CD&V se sont accordés sur ce point, selon différentes sources. Le "couplage" à l'indice pivot aura bien lieu.
Dans la nuit de dimanche à lundi, les trois partis ont dégagé un accord budgétaire, qui maintient l'objectif de l'équilibre en 2027 et prévoit des investissements dans l'enseignement et dans le "bien-être": places de crèche, soins aux personnes âgées, aides aux personnes handicapées. Une des pistes retenues pour financer ces investissements est d'augmenter le prix des titres-services, tout en éliminant la réduction d'impôts qui y est liée actuellement.
Les plans budgétaires ne contiendraient plus d'élargissement du "jobbonus", le bonus emploi de la Flandre pour les personnes gagnant un petit salaire, ni de réduction des droits d'enregistrement à l'achat d'une première habitation.
