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L'ivresse sur la voie publique et les faits liés aux stupéfiants ont drastiquement augmenté à Namur en 2023, ressort-il du rapport d'activité annuel de la zone de police locale de Namur capitale présenté mercredi. Cette hausse est notamment liée à une présence policière renforcée dans la capitale wallonne.
Les constats d'ivresse sur la voie publique ont ainsi connu une augmentation de 162% (2204 faits) en un an. "Sept à huit cas par jour, c'est énorme mais cela reflète surtout notre présence accrue sur le terrain", a commenté le chef de corps Olivier Libois.
Les faits de détention ou de trafic de stupéfiants ont aussi drastiquement augmenté (+ 72%, 923 faits). "Grâce à l'engagement de dix équivalent temps plein, nous avons créé des patrouilles pédestres qui sillonnent Namur et le centre de Jambes. Nous avons également monté 64 opérations coup de poing et le trafic de drogues a été notre cœur de cible", a précisé Olivier Libois.
Les atteintes aux biens et aux personnes ainsi que les faits avec violence ont en revanche connu des baisses situées entre 2 et 10% l'année passée. Ceux-ci ont bénéficié d'un taux d'élucidation de 90%.
Le nombre d'accidents de circulation a augmenté mais les blessés graves ont été moins nombreux. Par contre, 43% des accidents impliquant des lésions corporelles et une consommation d'alcool concernent des jeunes conducteurs âgés entre 19 et 29 ans.
Le budget consacré à la Zone de police était de 45 millions d'euros en 2023, dont 60% provenaient de la commune. "Le cadre opérationnel est rempli à 99% mais pour cela, nous avons dû engager des dizaines de personnes sur fonds propres. Plus de la moitié de nos 34.800 interventions ont été réalisées en moins de dix minutes", a encore ajouté Olivier Libois.
