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Un portrait-robot sans témoin visuel pour une affaire de 1991: voici la nouvelle technologie de la justice belge

Il est depuis peu possible pour la justice belge d'obtenir un portrait-robot sans témoin visuel. Cette technologie a été utilisée pour la première fois dans le pays pour tenter de résoudre un meurtre de 1991.

La justice belge a fait usage pour la première fois d'un portrait-robot basé sur une analyse ADN, indiquent Het Nieuwsblad et la Gazet van Antwerpen lundi. Cette technologie a été utilisée dans le cadre d'une affaire de 1991, concernant le meurtre d'Ingrid Caeckaert. Les enquêteurs savent désormais à quoi ressemblerait l'auteur du crime.

Cette jeune femme de 26 ans avait été tuée de 62 coups de couteau le 16 mars 1991, dans son appartement de Heist (Flandre occidentale). L'inconnu s'était également blessé avec son propre couteau. Il avait laissé une empreinte de main ensanglantée sur la porte d'entrée en verre de l'immeuble, ainsi qu'une longue traînée de gouttes de sang dans les rues de Heist.  

Son ADN avait été comparé à celui de dizaines de suspects, mais les analyses n'ont jamais abouti à une correspondance. Fin février dernier, le parlement fédéral a toutefois voté une loi sur l'ADN, censée donner aux enquêteurs de nouveaux moyens dans le cadre d'affaires non élucidées.  

Une première

Le parquet de Flandre orientale a confirmé que cette nouvelle loi a été mise en application dans l'affaire Caeckaert. "Sur base du profil ADN de l'auteur des faits, dont le sang avait été retrouvé sur la scène du crime, des recherches supplémentaires seront réalisées pour retrouver des parents potentiels", soulignent les deux médias. "D'autres caractéristiques phénotypiques ont pu être déterminées à partir du sang de cet homme, telles que ses origines biogéographiques."  

Il s'agit ainsi de la première fois que des enquêteurs belges utilisent cette technologie.

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