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Interpellés, les parents de Santiago ne risqueraient plus 30 ans de prison, mais bien 7: voici pourquoi

Le petit Santiago, âgé de 17 jours seulement, avait été enlevé lundi soir entre 23h00 et 23h30 par ses parents, âgés de 23 et 25 ans, dans le service de néonatalogie de l'hôpital Robert Ballanger d'Aulnay-sous-Bois, près de Paris. Les parents bénéficiaient encore de la garde de l'enfant au moment où ils l'ont extrait de ce service. Cela veut dire qu'ils ne peuvent pas être poursuivis pour enlèvement en bande organisée, ce qui leur aurait valu potentiellement 30 ans de prison.

La bonne nouvelle est tombée hier soir peu après, 20 heures : Santiago, nourrisson né prématuré et enlevé à la maternité par ses propres parents, a été retrouvé sain et sauf dans une chambre d'hôtel aux Pays-Bas. 

Selon nos informations, le retrait de la garde de Santiago à ses parents était envisagé, mais pas acté, au moment de son enlèvement. C'est un élément clé puisque, dans ce cas, on ne peut plus réellement parler "d'enlèvement en bande organisée". 

Les parents ne risquent plus 30 ans de réclusion criminelle, mais bien 7 ans. Ils pourraient alors être poursuivis pour "privation de soin ou d’alimentation d'un mineur de moins de 15 ans par un ascendant ou personnes ayant autorité". 

En tout cas à ce stade, on ne sait pas s’ils sont toujours interrogés dans le poste principal de la police à Amsterdam. Les grands-parents maternels n'ont reçu aucune information.

Interpellés aux Pays-Bas, les deux suspects devront faire l'objet d'une demande d'extradition de la France, qui a déjà émis un mandat d'arrêt européen à leur encontre. Ils devraient être extradés dans les 90 jours.

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