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C'est l'histoire des Noces de Cana version moderne, l'histoire d'une arnaque où l'on n'a pas transformé l'eau en vin, comme dans le Nouveau Testament, mais la bière ... en eau courante. Le procès des arnaqueurs se tient aujourd'hui devant le tribunal correctionnel de Louvain, rapporte Sudinfo.
Les faits se sont déroulés il y a quatre ans à Anvers. Tout a commencé par une fête dans un bar, organisée pour le nouvel an. Dans les fûts, à la place d'une bière Stella Artois, c'est de l'eau qui a rempli les verres.
Une enquête a été ouverte par AB InBev et a permis de désigner un chauffeur, qui travaillait dans les Brasseries Stella à Louvain, et celle de Jupiler à Liège. Après analyse de son GPS, les conclusions ont permis de constater que ce chauffeur avait l'habitude de s'arrêter en plein service chez un négociant en alcool. C'est là qu'il perforait les fûts pour récupérer la bière et la remplacer ensuite par de l'eau.
Un vrai petit business dont les bénéfices étaient partagés entre les deux complices. Mais un business qui n'a pas tenu sur la durée. Le chauffeur et son complice se retrouvent aujourd'hui devant le tribunal correctionnel de Louvain. Ils risquent une peine de prison et une amende. Plus d'1.4 million d'euros de dommages et intérêts sont également réclamés.