Accueil Actu Belgique Economie

Le conflit au Proche-Orient impacte-t-il l'économie en Belgique? Le patron de Belfius évoque une "surprise"

Marc Raisière, patron de Belfius, l'une des trois plus grandes banques belges, était l'invité du RTL info Signatures de ce mercredi 2 octobre. Il a notamment évoqué l'économie en Belgique au milieu d'une situation géopolitique mondiale particulièrement tendue. 

Quelles peuvent être les conséquences pour la Belgique des tensions actuelles entre Israël et l'Iran? Marc Raisière, patron de Belfius, admet que "les marchés financiers n'aiment pas ce type d'incertitude", en évoquant également "la guerre en Ukraine et l'incertitude liée aux élections qu'elles soient américaines ou dans la majorité des pays européens".

Si le conflit au Moyen-Orient venait "à s'envenimer", l'économie pourrait en ressentir les effets. Cela pourrait passer par "une augmentation du prix du pétrole, sans doute" et plus globalement "une augmentation de l'énergie". Le prix de l'or et de la valeur de l'or, de son côté, "va continuer à augmenter". "Il a pris plus de 30 % depuis le début de l'année," précise Marc Raisière. Aussi, toujours selon le patron de Belfius, les marchés boursiers, qui ont fortement progressé depuis le début de l'année, "risquent de voir leurs primes de risque augmenter".

Mais Marc Raisière tempère et nuance. "Tant que le conflit ne s'élargit pas à une véritable guerre de long terme, je crois que l'énergie sera sous-contrôle." Aussi, l'économiste indique que, malgré les tensions actuelles, "les marchés financiers restent extrêmement calmes, à notre grande surprise." La traduction de ce constat serait que les marchés financiers estiment que le conflit entre l'Iran et l'Israël "ne va pas durer", conclut l'invité de Christophe Deborsu. 

À lire aussi

Sélectionné pour vous

La fille de Marie doit attendre son bus plus d'une heure pour aller à l'école: "On est tellement à être en retard qu'on n'est pas punis"

Le bus de Suzie et de ses camarades, souvent bondé, laisse des élèves sur le trottoir au retour de l'école, contraints d'attendre une heure supplémentaire pour rentrer chez eux. Une situation préoccupante, tant pour les enfants que pour les parents, qui déplorent une offre de transport insuffisante. Malgré des ajustements, le TEC fait actuellement face à une pénurie de chauffeurs.  Vos témoignages