L'État belge a donc été condamné à indemniser 5 femmes, victimes de ségrégation au Congo. Après la Deuxième Guerre mondiale, quand le pays était encore une colonie belge, des enfants métis y avaient été arrachés à leur mère et placés dans des couvents. Aujourd'hui, la Cour d'appel de Bruxelles estime que la Belgique s'est alors rendue coupable de crimes contre l'humanité.
Un rapport du WWF publié aujourd’hui met en lumière la découverte de 742 nouvelles espèces dans le Bassin du Congo entre 2013 et 2023, tout en appelant à des efforts urgents pour protéger cet écosystème vital, surnommé le "poumon de l'Afrique".
La cour d'appel de Bruxelles a condamné lundi l'Etat belge pour le placement forcé dans des institutions de cinq fillettes métisses au Congo avant l'indépendance de 1960, estimant que leur "enlèvement" à leurs mères constituait "un crime contre l'humanité".
L'immigration sera au cœur des préoccupations du nouveau gouvernement français et il va prendre rapidement une décision concernant l'île de Mayotte située entre Madagascar et le Mozambique. Le ministre français de l'intérieur, Bruno Retailleau, a annoncé ordonner au préfet de cette île d'organiser des vols groupés pour reconduire les ressortissants de République démocratique du Congo dans leur pays.
L'État belge est cité en justice pour répondre de la politique raciale qu'il a menée lorsqu'il avait la tutelle sur le Congo entre 1908 et 1960. Le procès, en appel, se tiendra lundi et mardi. À la base de cette action au civil se trouvent cinq femmes qui ont été victimes de l'enlèvement et de la ségrégation des très jeunes enfants métis au Congo. Elles demandent que la justice condamne l'État belge pour avoir organisé ce système violent de discrimination raciale aux lourdes conséquences sur leur vie.
L'armée de la République démocratique du Congo annonce avoir "étouffé dans l'œuf" une "tentative de coup d'Etat" ayant, selon elle, impliqué "des étrangers et des Congolais".