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Samedi, Wimbledon, troisième tournoi du grand chelem de tennis, sacrera pour la huitième fois en autant d'éditions une championne différente. Jasmine Paolini (WTA 7) et Barbora Krejcikova (WTA 32) sont les deux prétendantes au titre sur le gazon londonien.
Jasmine Paolini, victorieuse en demi-finale de Donna Vekic (WTA 37) à l'issue de la plus longue demi-finale (2h51) de l'histoire du simple femmes à Wimbledon, ne présentait, avant ce tournoi, pas un bon historique sur gazon. Avant le tournoi d'Eastbourne, Paolini n'avait pas gagné le moindre match sur gazon de sa carrière à 28 ans. Depuis quelques mois, l'Italienne est sur une pente ascendante: il y a un an, elle était cinquantième mondiale et elle a atteint la septième place mondiale après sa finale en juin à Roland-Garros.
De l'autre côté, Krejcikova, qui s'est défait en demi-finales jeudi de Elena Rybakina (WTA 4) en trois manches, a remporté Roland-Garros en 2021 et atteint la deuxième place mondiale en 2022, mais les blessures et maladies ont tronqué sa saison et elle est arrivée à Wimbledon en à une anonyme 32e place mondiale.
"J'ai eu des moments très compliqués", reconnaît Krejcikova. "Je n'aurais jamais imaginé, il y a encore quatre semaines, que je serais capable d'atteindre la finale à Wimbledon".
Krejcikova a l'avantage d'avoir remporté deux fois le tournoi de double à Wimbledon (2018, 2022) et elle considère que ses succès en double sont "d'une grande aide" pour le simple.
Paolini, elle, reste sur une lourde défaite en finale à Paris face à Iga Swiatek. Son approche de la finale est donc de "ne pas penser où (elle) se trouve". "Il faut trouver l'équilibre entre l'amusement et la concentration", explique-t-elle.
Une chose est sûre: samedi après-midi, sur le court central de Wimbledon, il y aura "de la bagarre des deux côtés", promet Krejcikova.