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"On a le droit de bomber le torse": comment Jean-Michel Saive aide les athlètes belges avant les JO 2024

Le préisdent du comité olympique belge, Jean-Michel Saive, veut tout faire pour aider les athlètes belges à performer aux JO 2024, qui débuteront le 26 juillet à Paris. Rencontre avec l'ancien pongiste belge.

La Belgique se prépare à vivre de nouveaux Jeux olympiques. 165 athlètes de notre pays débuteront leur aventure olympique dès le 26 juillet, à Paris, lors des JO 2024. Une délégation qui peut compter sur l'aide de Jean-Michel Saive, qui est le président du COIB, mais qui dispose surtout d'une expérience colossale, lui qui a participé à 7 olympiades en tant que pongiste.

Avec Cédric Van Branteghem, le CEO et lui aussi ancien athlète olympique, il avoue avoir à cœur d'aider les sportifs belges, qui rêvent tous de performer dans cet événement planétaire. "On a 9 JO à nous deux, donc j'espère que oui", nous répond-il quand Vincent Legraive l'interroge sur le fait qu'il puisse apporter un plus aux athlètes engagés. "Notre porte est toujours ouverte pour que les athlètes puissent venir nous poser des questions", précise-t-il ensuite.

Au-delà du sportif

Mais en réalité, Jean-Michel Saive estime que son aide est précieuse avant le début des JO. C'est là que son rôle est primordial. "Avec le vécu qu'on a, on peut déjà anticiper pas mal de choses en amont. Dans les réunions, déjà, nous pouvons préparer ou discuter sur certains détails. On doit relativiser ou dire, justement, 'ah peut-être que là, nous n'avons pas été assez attentifs'. Cela a énormément évolué, les athlètes vivent dans des environnements de plus en plus professionnels. Mais le fait de l'avoir vécu, de voir un peu tous les côtés, ça permet de voir les endroits à améliorer", précise-t-il.

Selon lui, la mentalité belge évolue et il est temps d'exprimer notre fierté, peut-être plus que par le passé, lorsque des sportifs belges obtiennent de gros résultats. "Les athlètes n'ont plus peur d'affirmer leurs objectifs, que ce soit les hockeyeurs, Nafi ou Remco. Et ça nous fait du bien, dans un pays comme la Belgique, d'avoir encore plus confiance en soi. Les résultats nous donnent le droit de bomber le torse et d'être fier", estime même Jean-Michel Saive. 

Une fierté que personne ne retiendra en cas de médaille olympique. 

 

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