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Les Jeux Olympiques de Paris, au-delà de la compétition, c'est une atmosphère particulière. Les athlètes sont présents dans un même village olympique et doivent cohabiter. Jean-Michel Saive, le président du comité olympique belge, revient pour nous sur la vie dans ce cadre si particulier.
Les athlètes belges sont prêts. Dans quelques jours, dès le 26 juillet, ils entreront en lice aux Jeux olympiques de Paris. D'abord lors de la cérémonie d'ouverture, mais aussi et surtout sur les différents terrains de la compétition dès le lendemain. En attendant, ils forment une équipe globale, qui cohabite dans le village olympique. Jean-Michel Saive, qui a vécu 7 olympiades, nous révèle à quoi ressemble la vie dans ce genre de cadre.
Interrogé par Vincent Legraive, l'ancien pongiste avoue que cette situation nécessite une petite adaptation de la part des athlètes. "C'est spécial, c'est un environnement complètement différent", reconnaît-il, évoquant les cadres d'autres grandes compétitions internationales. "Les distances sont beaucoup plus longues. Par exemple, il faut s'habituer au bâtiment belge où on dort en appartement et pas dans sa chambre d'hôtel. Pour aller au restaurant, la consigne où l'on dépose son sac, les déplacements jusqu'au transport.... Il y a beaucoup plus de distance qui se fait sur une journée. On perd beaucoup plus d'énergie. Ce calcul, il faut l'intégrer assez vite dès le début des Jeux", nous précise ensuite le président du COIB.
Selon lui, il faut donc que les athlètes prennent le pas dès le départ. Mais il a aussi d'autres conseils, alors que les JO peuvent parfois faire tourner des têtes. "Je dirais de profiter du moment tout en restant évidemment focus sur son objectif à soi. On n'en fait pas beaucoup, donc le challenge est d'autant plus grand. La plus grande difficulté, c'est l'énorme différence entre un championnat du monde et un championnat d'Europe dans les Jeux olympiques dans le fonctionnement", détaille Jean-Michel Saive, qui connaît évidemment bien le sujet.