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Jasper Philipsen est revenu sur l'agitation suscitée par son déclassement lors de la sixième étape du Tour de France à Dijon. "Je devrais peut-être faire un peu plus attention pour ne pas toujours suivre mon instinct", a déclaré le sprinter Alpecin-Deceuninck avant le départ de la huitième étape, samedi.
Alors qu'il avait refusé de se prononcer au terme de l'étape incriminée et du contre-la-montre de vendredi, Philipsen a laissé entendre qu'il se sentait visé par le jury des commissaires, comme il l'a également indiqué dans une tribune du Het Belang van Limburg. "Nous essaierons de ne pas commettre d'erreurs à l'avenir, pour qu'aucune décision ne puisse nous être défavorable", a avancé le coureur au départ de Semur-en-Auxois.
"Quoi qu'il en soit, je suis d'avis que je ne fais rien de mal consciemment. Je peux le dire avec la main sur le cœur. C'est 100 pour cent mon instinct, ce n'est jamais une manœuvre consciente. Je devrais peut-être faire un peu plus attention pour ne pas toujours suivre mon instinct. Bien sûr, je ne peux rien promettre: à 70 kilomètres/heure, on suit automatiquement un certain instinct."
"J'ai connu des temps meilleurs, permettez-moi de l'exprimer ainsi. Mais il faut rester positif et regarder vers l'avenir. Nous n'en sommes qu'à la première semaine, les deux tiers du Tour sont encore à disputer. Il y aura encore de nombreuses belles opportunités, qui s'offriront à nous. Nous ne pouvons pas changer ce qui s'est passé. Nous devons nous tourner vers le futur", a expliqué Philipsen, conscient que tout le ramdam autour de sa personne a eu un impact sur son état psychique.