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Le peloton a pris le départ d'une 13e étape du Tour de France, vendredi, qui offrira aux sprinteurs et aux baroudeurs une occasion de briller avant un week-end de haute montagne. L'étape est partie d'Agen, dans le Lot-et-Garonne, et arrivera à Pau, en Pyrénées-Atlantiques.
Avant le départ, l'équipe Red Bull-Bora-hansgrohe a officialisé le forfait du Slovène Primoz Roglic, victime d'une chute jeudi et touché à l'épaule droite. Il était sixième au général à 4:42 de son compatriote Tadej Pogacar (UAE Emirates), solide leader. Même sort pour l'Espagnol Jesus Herrada (Cofidis), 110e au général, qui, malade depuis plusieurs jours, a dû abandonner avant le départ.
Seules deux difficultés sont répertoriées, dans le final: la Côte de Blachon (1,5 km à 6,9%), à 38 km de l'arrivée, et la Côte de Simacourbe (1,8 km à 6,4%) à 29 bornes de la ligne. "C'est une étape qui, sur papier, parait facile, mais sur le terrain, ce sera un petit peu plus compliqué que cela", a souligné Thierry Gouvenou, l'architecte du parcours, sur le site du Tour.
"On aura bien sûr un départ très plat. Mais lorsqu'on va arriver dans le Madiran, on aura une succession de côtes et on peut peut-être s'attendre à quelques attaques ou alors voir des sprinteurs en difficulté. Il pourrait y avoir un match entre des baroudeurs et des équipes de sprinteurs."
Pau est l'une des villes les plus visitées par le Tour de France. Ce sera en effet la 75e fois, en 111 éditions, que la ville des Pyrénées-Atlantiques accueillera au moins le départ ou l'arrivée d'une étape. Cette année, Pau aura d'ailleurs droit à une arrivée et à un départ. La dernière arrivée à Pau date de 2019, avec un contre-la-montre remporté par le Français Julian Alaphilippe.