"Ils sont bénévoles": le rôle primordial des signaleurs pendant les courses cyclistes

Les signaleurs sont essentiels pour que le Tour de Wallonie se déroule le mieux possible. Ce sont eux qui bloquent les différentes routes empruntées par les coureurs afin que la caravane passe en toute sécurité. "30 minutes avant, plus rien ne passe ni dans un sens ni dans l'autre", explique Noël pendant le briefing avec son équipe de signaleurs. 

C'est lui qui dispatche son équipe sur les routes à bloquer. Aurélien, l'un d'eux, s'installe au milieu de la route, panneau en main afin que plus personne ne puisse passer. Sans les signaleurs, les courses cyclistes n'auraient pas lieux. 

Le travail des signaleurs se fait en coopération avec la police. Tony Rosani, inspecteur de la police boraine explique: "La collaboration se passe super bien avec eux, on a aucun problème. Et encore une fois on les remercie pour le travail qu'ils font, ils ne sont pas obligés, ils sont bénévoles".

Arrivé à son poste, Noël teste un de ses accessoires: son sifflet. "Il impressionne beaucoup parce que si avec le panneau, les gens ne réagissent pas, eh bien avec le sifflet oui", explique Noël. 

Maintenant, direction Ciney pour Noël et son équipe. 116 km plus loin, sans trainer parce que les coureurs roulent vite, Noël rejoint le reste de son équipe soit 18 signaleurs. Parfois, certains signaleurs rencontrent quelques soucis avec les usagers de la route.

Pour Josette, c'était un conducteur de trottinette: "Je lui ai crié dessus, je lui ai montré mon panneau et qu'il n'était pas question qu'il traverse", nous explique-t-elle. Si c'est avec un automobiliste, les signaleurs sont tenus de noter la plaque d'immatriculation. 

Pour les prestations, 4 à 5h minimum, ils reçoivent un défraiment de 15 euros. Une somme modeste qui explique peut être l'acutelle pénurie de signaleur, une activité de passionnés qui se transmet parfois très tôt.