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C'est bandée au genou droit que Kyara Linskens s'est présentée face à la presse belge mardi au village olympique. "J'ai un peu mal et je prends des antidouleurs, un peu comme d'habitude", a-t-elle souri avant de rassurer l'assemblée quant à son implication en vue des échéances qui arrivent, dont le quart de finale de mercredi face à l'Espagne.
À l'instar d'Elise Ramette, Kyara Linskens s'attendait à défier la France mais la défaite des Bleues dimanche contre l'Australie a envoyé l'Espagne sur le chemin belge. "Je préfère éviter la France devant son public, d'autant qu'elle s'est améliorée depuis l'an dernier et est, selon moi, prétendante à une médaille. L'Espagne n'est pas non plus à sous-estimer."
Pour l'intérieure, la victoire belge en finale de l'Euro 2023, forgée précisément face aux Espagnoles, n'aura aucune incidence. "C'était il y a un an et, en sport, tout peut arriver dans un match. Ce duel s'annonce très physique. On devra jouer rapidement en transition et bien faire tourner la balle", a préfacé celle qui avait été déterminante en finale l'an dernier, compilant 18 points et 15 rebonds.
Avec 26 points marqués en trois matchs dans ces Jeux Olympiques, celle qui quittera Montpellier après deux saisons a évalué son début de tournoi. "Je peux encore m'améliorer, notamment offensivement", a avoué Linskens, ravie d'être enfin à Paris, après avoir séjourné à Courtrai pour la phase de groupes qui se tenait à Lille. "Je ressens désormais vraiment l'ambiance olympique."