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Première athlète issue du monde du basket à être porte-drapeau de la Belgique aux Jeux Olympiques, Emma Meesseman a profité d'une soirée historique lors de la cérémonie d'ouverture, vendredi à Paris. "J'en ai eu la chair de poule", a-t-elle raconté samedi en conférence de presse à Courtrai, à deux jours d'entamer son tournoi contre l'Allemagne. "C'était un honneur immense, c'était vraiment inoubliable. J'ai vécu de beaux moments dans ma carrière mais celui-là est assurément l'un des plus uniques."
Pour la première fois de l'histoire, ce lever de rideau olympique s'est effectué en dehors d'un stade. Perchée sur une péniche parisienne, entre hourras de la foule et clapotis de la pluie sur la Seine, Meesseman a porté très haut les couleurs noir-jaune-rouge au cœur de la Ville Lumière. En compagnie du cavalier Jérôme Guéry, la basketteuse a apprécié la présence de nombreux fans belges le long du fleuve parisien. "J'ai vu beaucoup de drapeaux noir-jaune-rouge, c'était super fun. Nous nous sommes vraiment bien amusées", a encore raconté l'intérieure flandrienne.
Une fois sorties du bateau, les Cats ont directement sauté dans leur bus direction Courtrai, où elles sont arrivées aux alentours de minuit. "Être à Paris l'espace de quelques heures, cela nous a réellement procuré ce sentiment olympique. Si nous atteignons les quarts, nous irons dormir au village olympique. C'est une motivation supplémentaire."
Rachid Meziane, coach des Belgian Cats, a lui aussi évoqué cette cérémonie d'ouverture. "Y assister, c'est une chance unique dans une carrière. Nous avons pris beaucoup de plaisir, les filles étaient enthousiastes malgré les conditions. Étant donné que nous jouons lundi, nous avions l'opportunité d'y participer. C'est aussi ça l'esprit olympique."
