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Après avoir vécu plusieurs semaines dans leur bulle courtraisienne, où elles ont depuis longtemps leurs habitudes, les Belgian Cats vont enfin pouvoir rejoindre Paris, centre névralgique de ces Jeux Olympiques 2024. Elles y disputeront, mercredi, les quarts de finale du tournoi de basket féminin. "C'est un petit miracle", a avoué Emma Meesseman, autrice d'une performance historique contre le Japon (58-85), dimanche à Villeneuve-d'Ascq.
En effet, les Belges, battues par l'Allemagne et les États-Unis, devaient s'imposer de 27 points ou plus, ce qu'elles ont fait à l'unité près, pour voir le tableau final. "Cette victoire contre le Japon, qui plus est aux JO, c'était malgré tout un peu inattendu. Je n'étais pas pessimiste mais seulement réaliste", a ajouté celle qui a noirci la feuille de statistiques avec 30 points, 11 rebonds, 5 blocs, 4 passes et 1 interception.
"S'il fallait quitter le tournoi, je voulais le faire la tête haute, en ayant proposé du beau basket. Je suis très reconnaissante envers les fans, sans qui cela n'aurait pas été possible. C'était fantastique", a décrit Meesseman, dont la prolongation de contrat d'un an à Fenerbahce a été annoncée dans la foulée du match.
Si l'intérieure flandrienne a brillé, devenant la première à aligner sept matchs consécutifs à plus de 20 points lors des tournois olympiques, elle a souligné la force du collectif belge. "Tout le monde a réalisé un match plein, chacune a effectué un travail fantastique. Personnellement, je ne commence jamais une rencontre en me disant que je dois marquer 30 points mais bien avec l'idée de l'emporter. C'est tout ce qui compte", a terminé Meesseman, consciente d'avoir vécu un "moment historique" avec les Cats.