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Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a rejeté vendredi l'appel de World Athletics et de l'Agence mondiale antidopage (AMA) dans l'affaire de la coureuse de haies Tobi Amusan. L'instance mondiale de l'athlétisme et l'AMA n'étaient pas d'accord avec la décision du Tribunal disciplinaire indépendant de World Athletics, prise en août dernier, de lever la suspension provisoire de la Nigériane.
Amusan, 27 ans, avait été suspendue provisoirement par World Athletics en juillet de l'année passée après avoir manqué trois contrôles antidopage en douze mois. Cette décision avait été levée un mois plus tard. Amusan avait pu ainsi participer in extremis aux Mondiaux de Budapest, en tant que tenante du titre. Elle avait terminé sixième. La Nigériane détient le record du monde du 100m haies avec un chrono de 12.12, établi en demi-finales des Mondiaux 2022, qu'elle avait ensuite remportés.
L'Unité d'intégrité de l'athlétisme (AIU), qui avait instruit l'enquête pour World Athletics, et l'AMA avait interjeté appel auprès du TAS, mais il a été rejeté. Comme le Tribunal disciplinaire, le TAS est arrivé à la conclusion qu'il n'y avait que deux manquements à ses obligations de localisation. World Athletics parle d'un troisième contrôle, mais le Tribunal disciplinaire et le TAS ne "confirment pas l'existence" de ce test. Par conséquent, aucune violation du règlement antidopage a été constatée.
Pour World Athletics, il s'agit d'un deuxième échec devant le TAS en trois jours. Mardi, le Tribunal arbitral du sport avait rejeté l'appel de la fédération d'athlétisme contre l'acquittement de Norah Jeruto, ancienne championne du monde du 3.000m steeple. La Kazakhe, 28 ans, avait été sanctionnée pour des anomalies repérées sur son passeport biologique, qui pouvaient prouver le recours à un dopage sanguin. Le TAS a confirmé l'absence de violations des règles antidopages.
