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Le préfet de police Laurent Nuñez a assuré vendredi qu'il n'y aura "pas de substitution" de la sécurité privée, dont les recrutements ne sont toujours pas bouclés, par l'armée ou les forces de l'ordre lors des Jeux olympiques.
"Il n'y a pas de substitution qui est prévue par les forces armées ni les forces de sécurité intérieure", a déclaré Laurent Nuñez lors d'une conférence de presse, écartant toute "défaillance" de la sécurité privée.
Le préfet de police a néanmoins indiqué que lors de la cérémonie d'ouverture sur la Seine, pour laquelle "le ministre de l'Intérieur a souhaité le plus haut standard de sécurité", la police et la gendarmerie assureraient "un certain nombre de missions qui, sur d'autres sites, peuvent être assurées par de la sécurité privée".
A ce stade 93% des besoins des entreprises de sécurité privée ont été couverts, a indiqué le préfet de région Marc Guillaume lors de cette conférence, chiffrant les "besoins résiduels" à 1.880 personnes.
Les organisateurs des Jeux sont ainsi toujours à la recherche de 400 agents pour le soir de la cérémonie d'ouverture le 26 juillet, a dit mercredi le directeur de la sécurité des JO, Bruno Le Ray.
La question de la sécurité privée préoccupe depuis des mois le comité d'organisation des JO, qui a évalué le nombre nécessaire d'agents de sécurité entre 18.000 et 22.000 au plus fort de l'évènement sportif mondial.
Le ministre de la Défense, Sébastien Lecornu, avait assuré fin mars que 18.000 militaires seraient mobilisables, si des effectifs d'agents de sécurité étaient manquants.