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"Le projet Be Gold a créé une dynamique extrêmement intéressante auprès des jeunes talents pour les aider à arriver à une autre niveau. Jeune gamin, j'aurais adoré faire partie d'un projet Be Gold. J'aurais eu le sentiment d'être soutenu et sentir que l'on croit en moi. Cela doit booster les jeunes." Jean-Michel Saive, ancien N.1 mondial de tennis de table et actuel président du Comité olympique et interfédéral belge, se réjouit de la réussite de Be Gold qui célèbre ses 20 ans, mercredi soir, à l'occasion d'une cérémonie au stade Roi Baudouin.
"Il est clair que nous avons réalisé un bon partenariat (Adeps, Sport Vlaanderen, Ostbelgien) et cela porte ses fruits avec 68% d'athlètes et 50% des médailles à Paris", a-t-il souligné auprès de Belga. "C'est un complément à ce qui se fait dans les communautés."
En 2012, aux JO de Londres, huit ans après le lancement de Be Gold, 1 médaille et 5 top 8 étaient réalisés par un athlète passé par Be Gold. Ils étaient 52 sur les 121 sélectionnés (43%). En 2024, aux Jeux de Paris, ce sont 5 médailles (sur 10) et 18 top 8 (sur 33) qui ont bénéficié de l'aide de Be Gold. Quelque 68% des athlètes (117 sur 172) avaient intégré le projet.
"Nous sommes conscients qu'il faut continuer", ajoute Jean-Michel Saive. "Il faut veiller à garder cette bonne collaboration entre toutes les parties, que chacun apporte son savoir-faire et ne pas rester sur nos acquis. Paris est déjà derrière nous. Il faut voir ce qui se fait ailleurs, notamment au niveau des nouvelles technologies. Il y a des choses intéressantes à apprendre partout. Les analyses doivent aussi être de plus en plus fines et pertinentes, car il y a toujours des athlètes qui passent au travers des mailles du filet."
