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Avec des résultats quelque peu similaires à dimanche en 49er, le duo composé de Yannick Lefèbvre et Jan Heuninck reste réaliste à mi-parcours de leurs régates olympiques, lundi à Marseille. "Nous avons eu à nouveau deux manches compliquées avant de nous mêler aux meilleurs et de réussir un top 10 dans la dernière manche. Cela démontre que nous sommes dans le coup, mais que cela reste difficile en général", avoue les deux skippers belges.
"Durant la 1re manche, on se sentait bien, mais on est tombé dans un trou sans vent. Il faut vraiment analyser ce soir ce qui s'est passé pour pouvoir apprendre en vue des prochains jours", explique Heuninck. "On avait fait les choix pour réaliser une bonne première régate, mais pour une certaine raison quelque chose n'a pas fonctionné. C'est aussi cela la course. On fait ce que l'on pense être bon et puis cela ne marche pas. Cela reste toutefois le plus haut niveau qui existe. Le principal c'est que l'on se bat, mais bon parfois c'est frustrant", ajoute Yannick Lefèbvre, qui avait déjà concouru dans cette classe du skiff aux JO de Rio et fini 17e avec Tom Pelsmaekers comme équipier.
Pour les deux Belges, les meilleurs spécialistes du petit temps sont en tête du classement. "Comme les Néo-Zélandais, par exemple. Ils naviguent à un autre niveau que tout le reste. Mais les plus grandes surprises sont sur l'eau pendant les manches, où il y a des choses qui se passent qu'on n'anticipe pas. Il s'agit donc de vraiment regarder comment pouvoir les prévisualiser de la meilleure manière. Il y a beaucoup de personnes qu'on attendait dans le top 3, dans le top 5, qui se trompent très fortement. Tout reste donc jouable et on va essayer de faire de notre mieux manche après manche."