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C'est finalement l'Espagne qui se présentera sur la route des Belgian Cats mercredi en quarts de finale du tournoi de basket féminin des Jeux Olympiques. "Je préfère affronter l'Espagne que la France car je connais mieux les joueuses", a lancé Elise Ramette, active depuis deux saisons dans le championnat espagnol.
Alors que les Cats surclassaient le Japon lors de l'ultime journée de la phase de groupes, la France s'inclinait devant l'Australie, refaçonnant le tableau final. "On imaginait rencontrer les Bleues mais ce résultat est encore la preuve que tout est incertain aux JO", a expliqué Ramette, plutôt satisfaite d'éviter le pays hôte et son inhérent soutien venu des gradins.
"L'Espagne est une équipe très physique. Le danger peut venir de partout mais j'ai confiance en notre défense", a analysé celle qui quittera Cadi La Seu pour Badalone la saison prochaine. "J'ai aussi donné quelques tuyaux sur l'une ou l'autre joueuse."
Davantage responsabilisée après le forfait de Julie Allemand, Elise Ramette a disputé, selon ses dires, le "meilleur match de sa carrière" face au Japon. "C'était fantastique, notamment grâce au public. J'espère que les fans belges seront encore nombreux à Paris. Dans les premières minutes après le match, nous avons vraiment eu du mal à y croire", a avoué la Belge de 25 ans, désireuse d'encore améliorer son tir et le contrôle de sa vitesse. "Je suis rapide mais parfois un peu trop", a-t-elle plaisanté.
Inspirée par la victoire des Red Panthers, qualifiées pour le dernier carré en hockey, Elise Ramette avait des étoiles dans les yeux en évoquant son arrivée au village olympique. "Après des semaines à Courtrai, c'est fantastique d'être ici, de croiser d'autres athlètes issus d'autres sports et d'autres pays. L'ambiance est incroyable, il y a tellement de choses à voir et à faire."
