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Nelson Monfort est un puit de sciences quand on aborde l'histoire olympique. Le journaliste français a préfacé les JO 2024 avec nous, en abordant certains de ses meilleurs souvenirs, lui qui a couvert 16 éditions des Jeux dans sa carrière.
Nelson Monfort continue de nous raconter ses meilleurs souvenirs olympiques, à quelques jours du coup d'envoi des JO 2024, qui débuteront à Paris le 26 juillet prochain. Le journaliste français, qui va vivre ses 16eme JO à Paris, s'est exprimé au micro d'Alexandre Braeckman, revenant sur des souvenirs légendaires de sa longue carrière passée aux côtés des athlètes.
Aujourd'hui, retour en 2012, à Londres. Dans les bassins olympiques, une course importante se prépare: la finale du 4x100m nage libre. "On a coutume de dire qu'un relais définit un peu la force d'une nation", estime Nelson Monfort, évoquant qu'il est plus probable de briller collectivement qu'individuellement, ce qui donne une meilleure tendance du niveau général d'une nation dans telle ou telle discipline. "L'équipe de France arrive en finale et se présente contre les USA, le Canada, la Chine, toutes les grandes nations", se rappelle-t-il ensuite, avouant que les ambitions étaient d'accrocher un top 5, voire un podium qui serait presque miraculeux.
"Mon costume était mouillé"
La finale a lieu et là, moins de 4 minutes plus tard, la stupeur est totale: la France, avec Amaury Leveaux, Fabien Gilot, Clément Lefert et Yannick Agnel, coiffe tout le monde et remporte la médaille d'or. "Devant les USA de Michael Phelps !", se rappelle Nelson Monfort. La suite appartient à l'histoire, avec une célébration magique, lorsque le quatuor français a aperçu le journaliste au bord du bassin.
"J'avais un costume clair et ils me sont tombés dans les bras, mon costume était complètement mouillé, mais j'étais en direct", se rappelle-t-il avec émotion. "A la place de faire 3-4 minutes, on en a fait 20. C'était un bonheur partagé extraordinaire et en sortant de l'interview, Yannick Agnel me dit 'tu es notre 5ème relayeur'. C'est beau parce que je me dis qu'au fond, ce métier vaut la peine d'être vécu", nous détaille-t-il ensuite.
Une communion qu'il n'oubliera jamais.