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Se battre toute une vie pour ramener une médaille des Jeux olympiques... et la voir tomber en lambeaux quelques mois plus tard. De nombreux athlètes se plaignent de la qualité de leur médaille de bronze, qui dépérit petit à petit.
Clément Secchi et Yohann Ndoye Brouard, membres du relais français médaillé de bronze au 4x100m 4 nages aux Jeux olympiques de Paris 2024, ont partagé sur les réseaux sociaux leur déception face à l'état de leurs médailles. Quelques mois seulement après leur remise, celles-ci présentent des signes évidents d'usure.
Clément Secchi a ironisé sur la situation en qualifiant l'apparence de sa médaille de "peau de crocodile". Yohann Ndoye Brouard, dans une réponse humoristique, a comparé l'état de la sienne à une médaille datant de "Paris 1924". Les photos publiées montrent des éraflures et une usure marquée.
Le problème ne touche pas uniquement les nageurs français. Maxime Grousset, coéquipier dans le relais, avait déjà évoqué cet été la qualité de sa médaille, la décrivant comme "oxydée". Même constat pour l’Américain Nyjah Huston, médaillé de bronze en skateboard street, qui avait exprimé sa déception dès août : "Ces médailles sont superbes au début, mais elles s'abîment vite après un peu de manipulation."
Un remplacement des médailles endommagées
Face à ces plaintes récurrentes, les organisateurs des Jeux de Paris 2024 ont réagi rapidement. La Monnaie de Paris, responsable de leur fabrication, s’est engagée à fournir des répliques identiques aux athlètes concernés. Dans une déclaration officielle, Paris 2024 a confirmé : "Après avoir pris connaissance des témoignages, toutes les médailles endommagées seront échangées."