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Visage historique des Belgian Cats, Antonia Delaere a fait part de sentiments contrastés à l'approche des Jeux Olympiques de Paris. "L'équipe n'a peut-être jamais été aussi forte mais s'extirper de la phase de groupes sera compliqué", a-t-elle prévenu vendredi à Courtrai lors d'une journée réservée à la presse.
Devenues championnes d'Europe l'été dernier, les Belges ont, comme l'a encore répété leur coach Rachid Meziane, l'ambition de décrocher une médaille à Paris. "Nous avons davantage d'expérience et nombreuses sont celles qui évoluent à l'étranger. Nous nous connaissons super bien, les automatismes sont bien présents", a préfacé l'ailière, contente d'avoir entamé la préparation.
"L'équipe n'est pas encore complète mais il y a déjà beaucoup d'intensité. C'est un très bon début. Julie Allemand (revalidation, ndlr) et Julie Vanloo (WNBA, ndlr) ne sont pas encore avec nous, cela complique un peu les choses. Mais ce sont deux joueuses qui vont très rapidement s'intégrer une fois leur retour. Leurs absences constituent aussi une chance de s'illustrer pour les plus jeunes'", a ajouté Delaere.
Présente à Tokyo, où le parcours noir-jaune-rouge s'était arrêté pour un point contre le Japon en quarts de finale, la joueuse de Salamanque voudra prendre une revanche. "Nous voulons faire mieux qu'en 2021, ce qui signifie atteindre les demies. Mais il faudra d'abord sortir d'un groupe très compliqué", a-t-elle encore prévenu.
La Belgique a été versée dans un groupe avec l'Allemagne (29 juillet), qui vient de naturaliser une joueuse américaine, les États-Unis (1er août) et le Japon (4 août).