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À Villa, Tielemans et Onana sont de vrais Diables

Ce soir, en Ligue des Champions, le Club de Bruges est déjà au pied du mur, s’il entend se qualifier pour les 1/16ème de finale de la compétition. Après un départ en mode mineur, il doit absolument commencer à engranger des points.

 

 

Comble de malchance, c’est Aston Villa qui se présente au Jan Breydel. Les Villains sont dans le top 3 de cette phase de Ligue, avec un bilan impeccable de 3 victoires en autant de rencontres et surtout aucun but encaissé ! Absent de la plus belle scène européenne depuis 1983, Aston Villa déjoue les pronostics de façon étonnante et on ne se plaindra pas de ce vent de fraicheur sur la C1.

Nos deux Diables Rouges, Youri Tielemans et Amadou Onana, sont des pions essentiels du noyau d’Unai Emery. Capitaine chez les Diables lors du dernier rassemblement, Youri Tielemans est clairement le patron de l’entrejeu de Villa. Cette saison, il est un titulaire indiscutable aux yeux de son coach : 10 titularisations en Premier League, 3 en Ligue des Champions, pour un total cumulé d’1 but et 4 passes décisives, et quasi 100% de temps de jeu. Cela contraste parfois avec le Tielemans que l’on voit chez les Diables Rouges, où son impact est probablement moins marqué.

De son côté, Amadou Onana est lui aussi une pierre angulaire des Villains, avec en prime 3 buts inscrits. Chez les Diables, il bénéficie d’un statut de titulaire indiscutable, alors qu’il doit certainement prendre davantage d’envergure encore dans le jeu de l’équipe nationale. Son jeune âge joue pour lui. 

De Ketelaere est toujours une énigme

Il est vrai que certains Diables Rouges prestent plus facilement dans leur club que chez les Diables. Question de contexte, de pression, ou encore de palier à franchir. C’est encore et toujours le cas de Charles De Ketelaere. Très discret en équipe nationale jusqu’ici, le gendre idéal du football belge brille de mille feux dans son club de l’Atalanta.

Ce week-end, l’exploit de l’Atalanta à Naples porte clairement sa signature, avec deux passes décisives estampillées CDK… Une fois le maillot des Diables sur les épaules, on ne retrouve pas vraiment le joueur décomplexé qu’il est habituellement en Italie. 
 

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