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Influenceur mode des Bleus depuis un moment, Jules Koundé s'est surtout imposé au poste de latéral droit de l'équipe de France, qu'il retrouve pour la Ligue des nations après un Euro-2024 réussi.
Le joueur du Barça a joué chaque seconde du Championnat d'Europe en Allemagne, où il a même transformé son tir au but contre le Portugal (0-0, 5 t.a.b. à 3) en quarts de finale.
Le "sapeur" en chef des joueurs Français, dont les tenues éclatantes lors de ses arrivées au château de Clairefontaine sont très commentées sur les réseaux sociaux, est devenu un titulaire.
En Allemagne, il a éteint la concurrence de Jonathan Clauss ou Benjamin Pavard, champion du monde 2018 à ce poste.
Il ne jouera sans doute pas les deux matches de Ligue des nations, l'Italie vendredi au Parc des princes et la Belgique lundi à Lyon, Didier Deschamps ayant annoncé un roulement. Mais cet été il a fait taire les critiques, et se montre beau joueur avec ses contempteurs.
- "J'ai toujours été confiant" -
"Je pense qu'il y avait aussi une mauvaise compréhension de la part des gens extérieurs de ce que pouvait me demander le coach et aussi du joueur que j'étais", explique-t-il en conférence de presse depuis le centre d'entraînement des Yvelines.
"Je ne suis pas un latéral droit de formation", souligne l'ancien défenseur central. Didier Deschamps l'avait publiquement rappelé à l'ordre en répétant qu'il le sélectionnait pour jouer sur le côté, pas en charnière.
"Des fois, on peut se mettre un peu des barrières", rembobine Koundé. "Ce n'est un secret pour personne, c'est un poste que j'ai mis du temps à appréhender".
Mais "j'ai toujours été confiant sur le fait qu'avec le travail, ça allait venir, que ce n'était pas un poste naturel pour moi et que même si je travaille beaucoup, c'est quelque chose qui allait prendre du temps", insiste l'ancien Girondin.
Il a bossé. Puis en janvier, Xavi, son entraîneur au Barça, l'a aussi installé latéral droit. Après un démarrage difficile, Koundé a convaincu et s'est rendu indispensable, en "Blaugrana" comme en Bleu.
Il a notamment progressé sur l'apport offensif. Mais "la priorité, et ce que m'a toujours demandé le coach (Deschamps), c'est la partie défensive".
- "J'ai toujours aimé m'habiller" -
Il ne se met aucune barrière en revanche pour la sape. Ses looks font fureur et sont très commentés.
"Jules a commencé un peu fort sur cette voie" de la fringue, rigolait avant l'Euro Ibrahima Konaté, un de ses concurrents dans le domaine. "Maintenant, on va essayer de le rattraper, de le détrôner petit à petit".
"Ce n'est un secret pour personne. J'aime bien m'habiller, j'aime bien la mode, j'aime bien les vêtements et tout ce qui tourne autour", sourit Koundé.
"J'ai toujours aimé m'habiller et être soigné quand je sors de la maison. Même pour aller faire des choses complètement banales, acheter du pain ou faire les courses", poursuit l'ancien Sévillan.
Lundi, il est arrivé à Clairefontaine vêtu d'un débardeur chocolat et noir strié de coups de pinceaux ciel et blanc, avec une touche de rouge.
S'habiller classe "participe de la déconnexion que je recherche, c'est une des choses que j'aime faire dans mon temps libre. Faire des recherches, me documenter là-dessus. Ça fait partie de mes passions", résume-t-il.
Il sait bien "que maintenant, c'est un rendez-vous attendu par beaucoup de gens. Ça fait souvent parler, je le vois sur les réseaux sociaux notamment, même aussi les médias s'y intéressent. C'est cool, c'est aussi une petite compétition entre nous. J'apprécie ça, je trouve ça sain. Je prends du plaisir à le faire, je me sens bien dans mes vêtements". Et au poste d'arrière-droit des Bleus.