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L'Athletic Bilbao a mis fin à quarante ans de disette, en remportant la Coupe du Roi, après être venu à bout de Majorque aux tirs au but (4-2, 1-1 après prolongations), samedi à Séville, théâtre d'une finale longtemps indécise.
Le club basque, longtemps détenteur du record de victoires en Copa del Rey, en compte désormais 24 à son palmarès. En quatre décennies, le FC Barcelone a eu le temps de faire mieux avec 31 trophées.
Mais qu'importe, pour Bilbao ce succès a la saveur printanière d'un renouveau qui a mis du temps à se concrétiser, car 1984 était aussi l'année de son dernier titre de champions d'Espagne. Depuis, l'Athletic a joué six finales de la Coupe du Roi, toutes perdues, dont quatre contre le Barça et une particulièrement amère contre le rival basque de la Real Sociedad, en 2020 (1-0).
La septième aura été la bonne, mais pas sans mal, car Majorque, également invité surprise sur la dernière marche de la compétition, a ouvert la marque à la 21e minute par Dani Rodriguez, auteur d'une belle frappe enveloppée après un corner mal renvoyé par la défense de Bilbao.
L'attaquant de l'Athletic, Nico Williams, a été décisif au retour des vestiaires, en offrant la passe à Oihan Sancet pour l'égalisation (50e). Revigoré, l'Athletic a continué de dominer les débats, sans toutefois trouver la faille. Et ce, jusque dans la prolongation.
La séance des tirs au but est alors venue départager les deux équipes et après que le gardien de Bilbao, Julen Agirrezabala, a repoussé le tir de Manu Morlanes, le Serbe Nemanja Radonjic a expédié le ballon au-dessus des cages sur la tentative suivante.
C'en était fini des espoirs de Majorque, au grand dam de Rafael Nadal, présent pour soutenir l'équipe des Baléares, dans les tribunes du stade olympique.