Accueil Sport Football Football Belgique

"Vous ne nous méritez pas": les supporters de Charleroi enragent et se lâchent en tribune contre Westerlo

Les supporters de Charleroi ont mené quelques opérations de protestation, hier soir, lors du duel gagné contre Westerlo. A la demande des Storm Ultras, des centaines de fans se sont joints à ce mouvement de grogne, qui vise particulièrement la direction du Sporting.

Charleroi a retrouvé un peu d'air, hier soir, en battant Westerlo lors de la quatorzième journée de notre championnat. Restant sur un bilan de cinq défaites consécutives (et plus généralement de sept matchs sans victoire) toutes compétitions confondues, Charleroi avait l'obligation, à domicile, de redresser la barre face à des Campinois qui, à l'inverse, venaient de signer deux victoires de suite en coupe et en Jupiler Pro League.

Comme annoncé cette semaine, les Storm Ultras, les supporters les plus fervents de Charleroi, ont mené des actions de protestation, dirigées en grande majorité contre la direction et la personne de Mehdi Bayat, leur administrateur délégué. Les fans ont d'abord dressé des banderoles hostiles, visibles dans les gradins. "Mafia out", "La co-mehdi a assez duré", "Vous ne nous méritez pas", pouvait-on notamment y lire.

Les Ultras ont ensuite attendu la 12ème minute du match pour monter en tribune et allumer des fumigènes tout en entonnant des chants critiquant Mehdi Bayat et la direction du Sporting. Les joueurs ont aussi été ciblés, mais avec moins de virulence. Au classement, cette première victoire depuis la mi-septembre permet au Sporting de Charleroi de quitter la zone rouge et de remonter à la 9e place avec 17 points. Westerlo est 7e avec 18 points.

À lire aussi

Sélectionné pour vous

Lindsay a perdu son compagnon dans un accident de la route et l'a appris via Facebook: "On vole une partie de l'intimité de la famille"

L'Agence Wallonne pour la Sécurité routière lance une nouvelle campagne : elle concerne la publication d'accidents de la route sur les réseaux sociaux, parfois avant même que les proches ne soient avertis. Pour ces familles, c'est la double peine lorsqu'elles découvrent le drame sur les réseaux sociaux, de manière brutale : c'est le cas de Lindsay, qui a appris la mort de son compagnon sur Facebook.   Société