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Un mois après la débâcle contre Israël, les Diables Rouges restent dans l'incertitude. Tedesco sera-t-il maintenu ? Entre rumeurs et communication chaotique, la Fédération belge doit trancher avant des barrages cruciaux face à l’Ukraine. Explications.
C’était il y a un mois déjà, dans la petite enceinte de la Bozsik Arena de Budapest. La Belgique perdait sans gloire face à Israël dans les dernières minutes d’une partie brumeuse à tout point de vue. Avant cette rencontre, la Belgique n’avait perdu qu’une seule fois, en 1978, face à cet adversaire.
Cela en dit long sur le marasme dans lequel notre équipe nationale est plongée. Depuis l’Euro, les Diables de Domenico Tedesco ont connu 6 fois la défaite en 10 matchs. Depuis un mois, et ce camouflet contre les Israéliens, le temps semble s’être figé à la Fédération belge de football.
Bien sûr, un nouveau directeur sportif a pris le pouvoir, en la personne de Vincent Mannaert, mais les premières décisions se font attendre. La Fédération s’est surtout manifestée par des erreurs de communication assez étonnantes autour du tirage au sort des éliminatoires de la prochaine Coupe du Monde.
On a d’abord appris que Domenico Tedesco ne serait pas présent à l’événement. Puis, on nous a informé qu’il serait disponible pour une interview à distance, comprenez par visioconférence… Et enfin, on nous annonce qu’il n’y aurait finalement rien du tout. Cela manque vraiment de sérieux !
La Fédération et Vincent Mannaert doivent, désormais, clairement prendre position. Soit Domenico Tedesco reste à la tête des Diables, et il est temps de mettre fin à toutes ces discussions et supputations qui ne servent personne, si ce n’est à renforcer l’image d’une Fédé boiteuse et en proie à l’instabilité constante depuis des mois maintenant…
Soit il est décidé que le technicien italo-allemand n’est plus l’homme de la situation, auquel cas la clarté (et la recherche d’un successeur) est requise, et le plus vite possible. En tout cas, un mois après le dernier match des Diables, il est temps de savoir où l’on va.
Un programme idéal
Ce qui est certain et connu, c’est le programme des prochains mois des Diables Rouges: les barrages face à l’Ukraine, puis les qualifications en juin en Macédoine et face au Pays de Galles à Bruxelles. Avec ou sans Tedesco, l’exigence sera la même: 4 victoires, face à des adversaires modestes. Mais au vu des derniers mois, pouvons-nous en être certains?