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Au moment où les Diables Rouges sont montés sur le terrain pour l’entraînement d’hier matin, les appareils des photographes ont crépité pour capturer en priorité la mine sérieuse de Romelu Lukaku.
Absent des deux derniers rassemblements, le retour de Big Rom est un événement en soi. Difficile de ne pas l’évoquer avec les différents joueurs croisés à Tubize. Dodi Lukebakio, comme d’autres avant lui, n’hésite pas à qualifier Lukaku de "grand frère" au sein du noyau. Il est clair que pour tous les jeunes Diables du noyau, Lukaku est certainement la star belge qui en impose le plus. Marquer 85 buts en 119 matchs, cela vous pose un leader. En l’absence de De Bruyne, Lukaku va une nouvelle fois porter le brassard de capitaine.
Peut-être aurait-il dû le recevoir dès la prise de mandat de Tedesco… ? Dans ses attitudes, Lukaku possède effectivement davantage le sens de leadership que le joueur de Manchester City… Soit. Une chose est certaine : l’absence de Lukaku lors des 4 premiers matchs de cette Ligue des Nations était regrettable. Dans cette équipe belge relativement jeune et inexpérimentée, Lukaku doit montrer l’exemple et être davantage qu’un capitaine.
Il doit guider, inspirer et servir de modèle. Il doit aussi remettre certains jeunes les pieds sur terre en leur montrant qu’il leur reste beaucoup de chemin à parcourir. Sans fracas mais avec humilité et compréhension, car lui aussi avait mis du temps à véritablement décoller en équipe nationale… Il n’avait d’ailleurs inscrit que 3 buts lors de ses 20 premières caps. Quoi qu’il en soit, un leader se doit d’être là à chaque match.
Plus qu’un baroud d’honneur
Reléguée à 6 et 5 points de l’Italie et la France, la Belgique ne vise plus vraiment la qualification, à moins d’un revirement de situation miraculeux. Il est en tout cas clair que Tedesco ne peut pas se permettre de procéder à de multiples essais lors des deux prochains matchs. L’objectif sera de relever la tête face à l’Italie et Israël. Il faudra prendre des points pour terminer sur une bonne note et se projeter avec confiance vers les qualifications qui mèneront à une quatrième Coupe du monde consécutive depuis 2014.