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Lundi soir, Stromae dévoilait sur Youtube le nouveau clip de sa chanson "Fils de joie" enregistré à Bruxelles au Cinquantenaire. Ce film retrace les funérailles d'une travailleuse du sexe dont la star belge est le maître de cérémonie. Quatre jours après la diffusion de ce clip, 4 millions de personnes l'avaient déjà regardé, mais certaines langues se délient sur les conditions du tournage de ce film.
En effet, des figurants déplorent non seulement les horaires de tournage qui ont eu lieu de 6 heures du matin à 17 heures, mais aussi les conditions de travail: ils devaient rester statiques dans le froid, les températures avoisinant 1 degré, explique une participante à la RTBF.
Cette danseuse qui s'est produite dans ce clip a interpellé l'artiste sur Facebook à ce sujet: "Toi qui défends des valeurs de justice sociale, pourquoi avoir choisi Abyssal production qui ne semble même pas se préoccuper de rémunérer décemment les travailleur.euses de la culture ? Est-ce vraiment cohérent ?". Le jeune femme a également déploré le salaire perçu pour ses prestations: "150€ pour 5 jours de travail (répétitions, essayage et tournage en extérieur). Contrats, conditions et charges de travail révélées après le résultat du casting. Mail de planning reçu la nuit ou en dernière minute. Mépris et manque de professionnalisme de la part de l’organisation et des chorégraphes pour les danseur.euses. Sans parler des gaufres en guise de catering..."
Ce témoignage fait grand bruit et a été repris dans de nombreux médias.
Certains sur les réseaux sociaux dénoncent une envie de nuire à Stromae (Stromae Bashing) de la part de personnes malintentionnées.