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Alors que Meghan Markle est retournée au Canada, un sondage révèle vendredi qu'une majorité de Canadiens aimeraient voir le prince Harry devenir leur prochain gouverneur général, représentant de la reine Elizabeth II dans cette ex-colonie britannique.
Selon plusieurs médias canadiens, la duchesse de Sussex a rejoint jeudi soir son fils Archie, âgé de huit mois, sur l'île de Vancouver (ouest) où la famille princière avait passé les fêtes de fin d'année.
Le couple a annoncé mercredi soir qu'il voulait s'installer une partie de l'année en Amérique du Nord et prendre son "indépendance financière".
Selon l'enquête publiée vendredi par le quotidien National Post, 61% des Canadiens interrogés aimeraient que le prince Harry remplace l'actuelle gouverneure générale, l'ancienne astronaute canadienne Julie Payette, lorsqu'elle quittera ses fonctions.
Mme Payette a été nommée fin 2017, et les gouverneurs généraux restent traditionnellement en poste pendant cinq ans. Elle pourrait donc quitter ses fonctions en 2022, note l'institut Dart et Maru/Blue Voice Canada.
Une poste attribué depuis les années 50 à des Canadiens
Ce poste de représentant officiel au Canada de la reine Elizabeth --également chef de l'Etat canadien- est attribué depuis les années 50 à des Canadiens. Il était auparavant occupé par des Britanniques, et une éventuelle nomination du prince Harry est donc théoriquement possible, notent les spécialistes.
Le ou la gouverneur(e) général(e) est nommé(e) par la reine d'Angleterre, sur recommandation du Premier ministre canadien.
Harry et Meghan n'ont pas précisé où ils comptaient s'installer en Amérique du Nord. Le New York Post croit savoir qu'ils envisagent de s'établir au Canada, où l'ancienne actrice américaine a vécu plusieurs années (à Toronto) lorsqu'elle jouait dans la série "Suits".
Ce poste rémunéré permettrait de contribuer à l'"indépendance financière" du couple, mais obligerait le prince Harry à venir s'installer à Ottawa, siège de la résidence officielle du Gouverneur général.
Les provinces anglophones sont les plus favorables à cette perspective. Au Québec, province francophone traditionnellement plus hostile à la monarchie britannique, 47% des quelque 1.500 personnes interrogées verraient d'un bon oeil la nomination de Harry à ce poste.